Balinais

balinais race de chat

Chat joueur par excellence, le balinais est une race de chat qui se rapproche fortement du Siamois. Et c’est normal, puisqu’il en descend directement. C’est un très bel animal qui séduira les passionnés de siamois à poil mi-long.

Ce chat a vu le jour il n’y a pas si longtemps que ça. Il a commencé à se développer après la Seconde Guerre Mondiale quand plusieurs siamois ont été importés aux États-Unis, son pays d’origine.

Les origines pures du siamois tendent à plusieurs confusions. Des légendes sont souvent contées à ce sujet.

Quand le balinais est arrivé, plusieurs éleveurs ont cherché à améliorer la race en réalisant des croisements. C’est de cette façon qu’il est connu comme on le connaît aujourd’hui.

Au niveau du caractère, ce siamois à poil mi-long est joueur et vif. C’est un animal qui est sportif et qui pourrait avoir du mal à vivre correctement dans un appartement. Il a besoin d’être détendu et entièrement relâché.

Malgré tout, le balinais est un animal affectueux et très sociable. En fonction du sujet, il ne devrait pas y avoir de difficulté à le faire cohabiter avec des animaux au sein du foyer. En revanche, il est parfait pour les enfants, avec lesquels il se plaira fortement.

Ce chat possède un défaut majeur : c’est un miauleur professionnel. C’est pour cette raison que de nombreuses familles le laissent fréquemment dehors ou qu’il est si peu sélectionné par les particuliers.

Caractéristiques physiques du chat Balinais

L’aspect général du balinais est très proche du siamois. On se retrouve avec un animal particulièrement agile et élégant. Il s’inscrit dans un corps longiligne et souple. Sans être très grand au vu de sa taille moyenne, il possède une silhouette athlétique qui lui permet de se déplacer très facilement.

Les éleveurs de chats participent régulièrement à des compétitions félines, permettant de mettre en avant plusieurs sujets. Si le balinais possède un corps trop court ou trop musclé, alors, il ne pourra pas concourir. Ces deux critères sont qualifiés comme des défauts dans le standard de la race.

De manière générale, il possède des hanches et des épaules qui font sensiblement la même largeur. L’encolure de l’animal est assez fine et reste longue, comme sur le siamois.

Ce qui pourrait s’avérer dangereux pour le bon équilibre de l’animal ne l’est pas. Les pattes sont fines et longues. Elles maintiennent bien ce chat, ce qui en fait un animal complet.

L’ossature du chat n’est pas trop excessive. Elle est proportionnelle au corps de l’animal au même titre que la musculature qui se doit d’être bien correcte et ferme.

Taille au garrot mâle : entre 25 et 30 cm

Taille au garrot femelle : entre 25 et 30 cm

Poids mâle : entre 3 et 6 kg

Poids femelle : entre 2 et 5 kg

Couleur : en fonction des fédérations et des associations, toutes les couleurs ne seront pas acceptées. En revanche, le seul motif accepté par le standard est le colourpoint. Pour le Livre Officiel des Origines Félines, toutes les couleurs seront tolérées alors que la CFA n’acceptera que les couleurs suivantes que sont, le chocolat, le seal, le lilas ou encore le bleu. Aux yeux de la CFA, les chats qui sont enregistrés sous une autre couleur appartiendront à une autre variété qui s’appelle le javanais. Un animal de cette race qui présente des taches blanches au niveau des coussinets sera considéré comme un défaut éliminatoire en France. Pour les américains, la CFA qualifiera cette tache blanche comme une pénalité.

Poil : mi-long et long

Tête : de forme triangulaire, bien marquée, le front et le crâne du chat seront plats, ou subtilement bombés. Une tête ronde est un défaut au même titre qu’une tête trop large. La ligne du nez sera présente sans la moindre cassure. Il n’est pas rare de trouver certains mâles qui possèdent des bajoues, sinon les joues seront plates.

Nez : il doit être long et droit avec des narines présentes et pas trop étroites. Il y a une absence de cassure sur le long du nez.

Yeux : en forme d’amande, les yeux sont légèrement inclinés. La seule couleur tolérée est le bleu. Il est vivement recommandé, pour avoir des points lors d’un concours félin, d’avoir des yeux de couleur intense.

Oreilles : larges, espacées et grandes.

Queue : fine, longue et en forme de fouet. Une queue trop longue sera pénalisée. Elle doit être harmonieuse et dans le suivi du corps de l’animal.

Espérance de vie : entre 11 et 16 ans

Histoire et origines

Le balinais est, en réalité, une variété du siamois. C’est le siamois à poil mi-long. Jusque dans les années 1950, il reprendra toutes les origines qui sont propres au siamois. Les légendes vont bon train pour expliquer l’existence des premiers siamois sur cette planète.

Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit des anglais qui ont décidé d’importer ces chats en Europe. On les avait vus dans une exposition féline, à Crystal Palace, à Londres en 1881. Les anglais sont vite tombés sous le charme de cet animal, qui, il est vrai, l’aimaient beaucoup. C’est pourquoi de nombreux chatons ont vu le jour. Entre 1930 et 1955, les couleurs du balinais n’ont cessé d’augmenter. Ce fut l’arrivée du lilas et chocolat point.

Il semblerait le gène du poil mi-long soit issu d’une mutation génétique. Dans le standard de la race, le siamois est à poil court. Ainsi, les sujets mi-long étaient écartés.

Après la Seconde Guerre Mondiale, le siamois a débarqué aux USA et la population américaine est tombée amoureuse de cette race. Ainsi, parmi eux, deux éleveuses ont décidé de conserver les siamois à poil mi-long et de lancer un élevage.

Au vu de la démarche de ces chats, elles ont décidé de donner le nom « balinais », car les chatons avaient la démarche des danseuses qui se trouvent à Bali.

La TICA et la CFA ont travaillé d’arrache-pied avec les éleveurs pour permettre la reconnaissance de cette race. Les résultats se sont montrés en 1970 où ces deux associations américaines ont reconnu la race. Deux années plus tard, ce fut au tour de la Fédération Internationale Féline (FIFé) de la reconnaître. Les français, à travers le Livre Officiel des Origines Françaises ont accepté cette race en 1983.

Afin d’affiner la race au maximum, les éleveurs ont travaillé en croisant le balinais et le siamois pour obtenir un standard spécifique.

Malheureusement, au fil des années, le balinais n’a pas eu de succès. Depuis le début des années 2000, ce chat connaît une grande baisse d’intérêt de la part du grand public… Il est plus populaire en Angleterre qu’en France. Il est toujours apprécié aux États-Unis, bien que sa notoriété continue de faiblir.

Caractère du Balinais

Cet animal possède de nombreux traits de caractère chez son cousin, le siamois. C’est un animal qui est très proche de son maître et n’hésitera pas à le suivre partout, dans toutes les pièces de la maison. C’est un chat-chien !

Il est très sportif et actif. Il préférera les grands espaces. C’est un chat qui a besoin de vagabonder aux alentours de la maison.

Il possède une grande capacité de parole ! C’est un chat bavard qui n’hésitera pas à utiliser les différentes intonations de la voix pour se faire comprendre et communiquer, aussi bien avec les animaux qu’avec les humains.

Tout comme son proche congénère d’origine, le balinais voudra être au centre de l’attention et n’acceptera que très peu si un autre chat captive votre attention. Il est jaloux (très jaloux).

En revanche, les autres animaux comme les chiens sont bien supportés par ce beau chat.

Il possède une grande qualité : il est capable de déceler quand son maître change de comportement, notamment quand il y a un coup de moins bien. Ainsi, il pourra adapter son moral en conséquence et se montrer présent, avec des câlins, des caresses, des ronrons et une présence.

Santé du Balinais

Cela varie en fonction des sujets, mais dans son ensemble, c’est un animal très sensible à plusieurs maladies. Il peut être touché par le glaucome, le strabisme ou l’atrophie progressive de la rétine, en ce qui concerne les yeux. L’amyloîdose et la pancréatite sont deux autres maladies qui sont fréquentes chez les balinais. Il s’agit de maladies génétiques.

Pour faciliter sa digestion, l’animal ne doit pas être sujet à l’obésité. Il devra manger en fonction de sa dépense physique.

Son entretien

Peu d’entretien est demandé pour ce chat. Un simple brossage hebdomadaire va suffire.

C’est l’un des rares chats à subir une période de mue avec une aussi petite perte de poils… Un contrôle régulier sur les oreilles et les yeux s’impose.

Alimentation du Balinais

Cet animal, pour être bien équilibré physiquement et mentalement, devra avoir un corps svelte. Il ne faut pas lui donner trop à manger. Le choix de croquettes haut de gamme avec de bons nutriments s’impose naturellement.

La consultation chez un vétérinaire peut être une bonne idée pour être certain du dosage, mais également de la marque de croquettes que vous décidez de donner à votre compagnon.

A quel type de maître convient le Balinais ?

Nous déconseillerons le balinais dans un appartement, sauf s’il possède un accès en extérieur. Il a besoin d’avoir de l’espace pour s’exprimer et ses miaulements peuvent déranger des voisins.

Ce chat est actif et nécessite de grands jardins pour qu’il puisse se dépenser. La présence d’arbres ou un arbre à chat est un vrai plus, car il a besoin de grimper pour travailler l’ensemble de son corps.

La présence de hauteurs est importante pour lui. Il chasse et il doit avoir absolument un territoire pour mieux mettre en avant ses talents de chasseur.

Le prix d’un balinais

Le balinais ne coûte pas cher à cause d’une faible demande. Le coût de l’animal oscille entre 500 et 600€.

Au niveau des frais d’entretien, on tourne entre 300 et 500€ à l’année.